jeudi 6 janvier 2011

Népal : Le Gokyo Peak, un belvédère sur l'Everest (épisode 1)

C'est en revenant d'un premier séjour personnel dans le secteur des Annapurnas que Philippe a décidé, l'année dernière, que 2010 serait pour ARGOS l'occasion d'organiser son premier voyage lointain, dans l'Himalaya, sur les traces d'Alexandra David Neel, d'Herzog et Lachenal et surtout du plus célèbre des petits reporters du vingtième siècle : Tintin...

La rencontre avec Budda, notre guide népalais, aura été déterminante. Ce jeune homme d'une trentaine d'année, toujours souriant et prêt à vous rendre service, est l'artisan de nos séjours sur place. Ne comptez pas sur lui pour ne pas faire ce qu'il vous a promis...

Comme l'occasion était trop belle, nous avons donc été pas moins de trois accompagnateurs en montagne à nous lancer dans l'aventure et proposer ainsi à notre clientèle deux séjours successifs mais différents afin qu'il y en eût pour tous les goûts et tous les niveaux.

Le premier séjour, réservé aux plus aguerris, allait donc nous conduire dans la région de l'Everest vers le Gokyo Peak, ce sommet aux allures bonhommes et nonchalantes mais qui culmine tout de même à 5360 mètres !

Le second, par contre, allait se cantonner à des altitudes plus raisonnables dans le secteur des Annapurnas et concernerait un groupe un peu plus conséquent. Mais cela est une autre histoire...

Nous atterrîmes donc à Katmandou, le 6 novembre 2010, après un voyage assez épique qui nous aura donné l'occasion de visiter Londres (où, à première vue, il semble n'y avoir pas beaucoup de montagne) avant de faire connaissance avec quelques indiens irascibles (un hindou, notamment, qui n'était pas un doux dans toutes les circonstances et particulièrement pas lorsqu'il avait affaire à quelque de ses coreligionnaires d'une caste inférieure)  ou lascifs (Sir, please, we're gonna miss our plane !). Comme nous nous y attendions, nous arrivâmes avant nos bagages. Où étaient-ils fourrés ? Nous ne le sûmes jamais mais ce ne fut là, au bout du compte, qu'une péripétie qui n'eut pas de conséquence sinon qu'elle fut la première occasion de constater l'efficacité redoutable de l'organisation "à la sauce Budda"...

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