mercredi 16 février 2011

Séjour Raquettes "Vallée de la Clarée" du 9 au 13 février 2011

N'avons-nous pas fait, pour notre premier séjour raquettes de l'année 2011, tout ce qu'il était en notre pouvoir pour satisfaire nos clients affamés de paysages grandioses, d'air pur et de quiétude ? Qu'on en juge plutôt...



Un séjour raquettes dans la vallée de la Clarée, en plein mois de février, juste avant la furieuse ruée des vacances scolaires. Le rêve, en d'autres termes ! Le rêve, oui, et pourtant ils n'auront été que cinq, 5 seulement, à répondre à notre invite. Cinq ! Et vous voudriez que nous gagnassions notre vie avec si peu de monde ? Dieu merci, ma bonne dame, il n'y a pas que l'argent, en ce bas monde, pour procurer les joies et les mérites nécessaires à l'accomplissement personnel. Chez nous, ce qui compte avant tout, c'est le sourire des gens que nous auront contribué, l'espace de quelques jours passés ensemble, à forger sur leur visage ainsi ragaillardi...

Mais peste soit de ce verbiage incontinent ! Qu'on nous donne à rêver, ici et tout à l'heure, puisque l'on n'aura pas eu l'occasion d'aller rêver sur place, là-bas à l'heure où il aurait fallu y être...

C'est par un beau soleil d'hiver, donc, que nous quittâmes aux aurores la Côte d'Azur ce mercredi 9 février après que l'accompagnateur de service,  Matthieu en l’occurrence, eut effectué le ramassage matutinal de ses ouailles, lesquelles à défaut d'être nombreuses étaient au moins ponctuelles...

Lorsque nous arrivâmes à Briançon sur le coup des 12 heures 30, il faisait toujours aussi beau et le ciel, comme bouffi d'orgueil, nous écrasait de lumière et de bleu cristallin. Nous nous réfugiâmes alors dans le premier restaurant qui nous semblât à la fois ouvert et digne d'intérêt ! C'est "Le Gavroche", dans la rue centrale de la Cité Vauban, qui nous fit les honneurs de sa table. Nous y fûmes bien reçus et, dans le cadre joliment apprêté de la salle principale, nous y mangeâmes avec appétit et contentement. Y'a pas à dire, la route ça creuse...

Après quoi, nous eûmes droit à la visite guidée de la Cité Vauban. C'est un guide conférencier à la haute stature, perché en haut d'1 bon mètre 90, qui nous fit découvrir avec un verbe fluide et gouleyant quelques-uns des maints secrets de l'histoire de Briançon. Le jeu, donc, consista à savoir admirer toutes les beautés de cette cité reconstruite par Vauban au cours du 17ème siècle en levant le nez et sans jamais mettre le pied dans la... Gargouille !


Nous eûmes ainsi le privilège de découvrir les remparts, la Collégiale aux allures martiales et les fresques des peintres italiens du XVème siècle dérobées à la vue des touristes sans discernement dans une chapelle latérale d'une ancienne église qui, malgré les fortunes diverses qu'elle aura connu au cours de son histoire, conserve encore avec ces peintures à la beauté stupéfiante un peu de son lustre d'antan.


C'est vers les cinq heures du soir, lorsque notre hôte prolixe eut fini de nous étourdir de connaissances et de beautés, que nous quittâmes la vieille cité classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour gagner le chaleureux décor de notre retraite enneigée au coeur de la Vallée de la Clarée, à près de 1600 mètres d'altitude.

Lorsque nous prîmes possession de nos appartements, dans le cadre chaleureux d'un chalet de l'Echaillon loué pour l'occasion à notre usage exclusif, il faisait déjà nuit et faisait déjà faim. Hélas ! L'omnipotence aussi a ses limites. Et puisque nous ne pouvions rien faire pour endiguer la nuit, nous fîmes ce que nous pûmes pour rassasier notre faim...

Les jours suivants furent bien monotones. Nous nous promenâmes dans le coeur secret de paysages somptueux et sublimes. Nous mangeâmes comme des hôtes de marque accueillis à la table de gueux aux modestes moyens mais aux saines habitudes. Nous dormîmes comme des enfants choyés. Et nous nous gobergeâmes de sourires et de joies lumineux et fantasques...

Mais voyez plutôt :















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